Si le livre de Richard Bolli, considéré par certains comme la Bible des sureaux, ignoré par d'autres, m'a donné une idée du nombre d'espèces botaniques et me sert de repère pour la classification, c'est sur Internet que j'ai découvert l'étendue de ce monde des sureaux : espèces, sous-espèces, variétés spontanées ou selectionnées, crées par sélection dans un but décoratif ou productif. J'y ai vu le renaissance de la culture des sureaux à but productif en Europe du Nord et de l'Est, au Canada, en Amérique du Sud où un gouvernement incite à la commercialisation de produits dérivés, gelées et marmelades, tandis qu'en Asie ils donnent des colorants alimentaires. J'y ai vu les efforts des anglais pour sélectionner des sureaux décoratifs pouvant remplacer les érables japonais sur les terrains calcaires. Ils ont réussi et ont créé de petites merveilles, avec, en plus, la beauté des fleurs.