Pas d'utilisation en cuisine
Son fruit, amer et toxique (beaucoup moins après cuisson), est impropre à la confection de confitures.
D'après M.R. Maire, cité par D. Bois, les fruits d'une variété de S. ebulus en Algérie sont relativement gros et de saveur agréable. Mais je n'en retrouve aucune trace ailleurs dans la littérature.
Vertus thérapeutiques
Il a cependant rendu service par ses vertus thérapeutiques. Pour Pline l'Ancien (premier siècle après J.C.) et pour d'autres (E.F. Steinmetz, Materia Medica Vegetabilis, 1954) il a les mêmes utilisations que le sureau noir mais en beaucoup plus efficace et puissant. A réserver aux connaisseurs.
Le Larousse de la Langue Française en parle : espèce de sureau dont l'écorce, les fleurs et les baies ont été utilisées en médecine, avec une citation d'Anatole France : "elles cueillaient dans les prés le bouillon blanc, l'hièble, la menthe".
L'effet est diurétique et diaphorétique en cas de fièvre due à un refroidissement. Il est utilisé également dans les affections des reins et de la vessie.
Ses racines, fraîches ou séchées puis réduites en poudre, 1 c. à soupe, macération à froid puis courte ébullition, furent utilisées contre la goutte.
Son feuillage était mis dans les chaussures pour éviter la fatigue lors d'une longue marche, ou en fumigations pour dissiper l'enflure des jambes.
Les feuilles ont aussi un effet purgatif puissant.
Sur la peau, c'est aussi un très bon cicatrisant. Les feuilles fraîches sont utilisées contre les piqûres d'insectes, furoncles et brûlures. Elles peuvent aussi être récoltées en été et séchées.
Les baies cuites ou séchées, environ 2-3 g, ont une action laxative, diurétique et sudorifique.
J'ai trouvé en vente sur le Net des gélules et une tisane contenant entre autres du sureau yèble.
Hydrangea en juin
Il y a 6 ans
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