Une caractéristique de cette fructification chez le sureau noir sauvage est que tous les fruits d'un même corymbe ne parviennent à maturité en même temps, ce qui ne facilite pas la cueillette.
C'est l'un des points dont s'occupent les sélectionneurs de cultivars à but productif.
Enfin, si les fruits ne sont pas mangés par les oiseaux qui s'en régalent, ils vont se dessécher.
Voyons maintenant ces fruits de près :
Botaniquement parlant, ce fruit n'est pas une baie comme on pourrait le croire, et comme on le nomme dans les recettes de cuisine, mais une drupe. En effet, la graine qui vous paraîtra très dure si vous en mangez est en fait un noyau, c'est-à-dire que l'endocarpe sclérifié entoure la graine. C'est l'équivalent, en plus petit, par exemple du noyau d'une cerise.
Il y a 3 à 5 graines par fruit, rugueuses ou presque lisses, de 4 à 8 mm de longueur. Celle-ci est photographiée sur du papier millimétré.
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