C'est le deuxième gel matinal, avec -1° et -2°. Cela m'a obligée à cesser l'arrosage alors qu'il n'a pas plu depuis des semaines (un seul jour d'espoir mais il n'était tombé que 1mm). C'est ce gel qui a déclenché la perte du feuillage de mes jeunes asiminiers à Veneux. Vous remarquerez que le feuillage était resté vert jusqu'à cette chute. Le 9 décembre il a toutes ses feuilles et s'il parait mouillé, c'est à cause de mon arrosage :
Le 12 décembre : Ce n'est pas le comportement des asiminiers observés ailleurs. A Romilly le feuillage était jaune dès fin octobre et il est tombé en novembre. Le 21 octobre : Au Jardin des Plantes de Paris, le 1 décembre le grand asiminier avait déjà perdu tout son feuillage. Nuance : il en restait une touffe jaunissante en bas. A Veneux ils avaient un feuillage toujours vert 10 jours plus tard et ne l'ont perdu que sous l'effet du gel. Pourquoi cette différence ? Différence de comportement selon les clones ? Protection par les arbres ?samedi 14 décembre 2013
dimanche 18 janvier 2009
Sureau noir et médecine, études récentes
http://www.sureau-noir.fr/index.cfm?id=453
Faisons le plein d'antioxydants et de façon naturelle, par l'alimentation. De nos jours, tout le monde a entendu parler de l'effet bienfaisant des antioxydants, ces molécules qui contrecarrent les effets dommageables des radicaux libres. Elles ralentissent ainsi le vieillissement et l'apparition de certaines maladies, cancer, athérosclérose, diabète... Parmi ces antioxydants, il y a les anthocyanines, ces molécules qui donnent leur couleur aux fruits rouges. Elles sont tellement abondantes dans les baies de sureau qu'elles leur donnent une couleur presque noire. Les myrtilles sont parmi les fruits les plus riches en anthocyanines, mais le sureau en contient 2 fois plus. Le sureau contient encore bien d'autres molécules bénéfiques, dont certaines probablement efficaces contre le virus de la grippe, des vitamines, surtout A, B, C. Lorsque vient le moment de la récolte, faisons le plein de sureau pour toute l'année. Les baies se consomment fraîches, séchées, surgelées. On peut aussi extraire le jus (l'extracteur de jus extrait même les anthocyanines de la peau du fruit, on trouve à la fin de l'extraction des peaux décolorées). Ce jus sera conservé par stérilisation, par congélation, ou par adjonction de sucre sous forme de gelées. Une façon naturelle de protéger notre santé.
samedi 17 janvier 2009
Sureau noir et médecine
lundi 22 décembre 2008
Sureau noir, cuisine des fruits
Elles seront consommées dans des tartes mais beaucoup de préparations se font à partir du jus.
Pour obtenir le jus, il y a deux méthodes :
- la méthode manuelle, on les met dans une bassine avec un peu d'eau et on les fait éclater sur le feu. Ensuite il faut presser et filtrer le jus. C'est très pénible.
- la méthode moderne avec un extracteur (qui
On peut aussi acheter le jus tout prêt :
A partir de ce jus on peut préparer sirop, vin, apéritif, liqueur, gelées, confitures, mousses et sorbets, seul ou mélangé à d'autres fruits ou pour des préparations salées, vinaigre, ketchup, sauces pour les viandes, surtout pour le gibier.
La conservation, pour les consommer toute l'année :
- sous forme de jus pasteurisé, stérilisé ou au congélateur, de sirop, de gelées
- sous forme séchée, simple ou comme pour le sureau péruvien : les baies sont séchées, retrempées dans le jus frais d'autres baies et de nouveau séchées.
- et surtout, et en particulier si vous n'avez pas le temps de préparer de grande quantités, le plus simple est de les mettre au congélateur. Les baies de sureau se prêtent parfaitement à ce mode de conservation. En voici juste sorties du congélateur. Après décongélation elles auront toujours aspect et consistance fermes comme des baies fraîches.
dimanche 21 décembre 2008
Le sureau noir, cuisine des fleurs
Dans le sureau tout est bon, ou presque. On peut consommer les fleurs, les fruits, la moelle et son champignon, l'oreille de Judas. Malheureusement on trouve rarement le champignon.
La cuisine des fleurs :
Il faut d'abord les cueillir.
Elles sont cueillies lorsqu'elles sont juste épanouies et couvertes de pollen, et il faut les préparer aussitôt. Il y a souvent des fourmis ou d'autres insectes. Mais les laver pour se débarrasser de ces bestioles leur fait perdre leur parfum. Il est préférable de les cueillir la nuit ou au petit matin pour éviter ces infestations.
Elles peuvent être utilisées aussitôt, fraîches, souvent en beignets comme les beignets d'acacia.
Pour les conserver séchées, il faut les sécher le plus rapidement possible. Tendre une corde dans un endroit couvert et à l'ombre mais bien ventilé. Y pendre les corymbes. Les conserver en flacon ou en sachet après avoir éliminé les pédicelles qui sont amers. Il est facile d'en cueillir de grandes quantités en mai et de les sécher pour le reste de l'année.
On en trouve aussi dans les magasins bio, par exemple :
Les fleurs séchées et réduites en poudre ont été appelées la vanille du pauvre. Leur odeur est en effet agréable pour la plupart des personnes. Quelques rares personnes, comme moi, n'aiment pas cette odeur et trouvent que ça sent la pisse de chat. A vous de voir, ou plutôt de sentir. Si vous aimez, cette poudre permet de parfumer la farine qui sera utilisée pour faire des gâteaux, de parfumer du lait, du vinaigre…
Les boutons floraux avant éclosion peuvent être préparés comme des câpres.
vendredi 19 décembre 2008
Oreille de Judas
Je débitais à la tronçonneuse un vieux sureau mort dont le tronc était pourri lorsque je les ai vus : des oreilles de Judas, Auricularia (Hirneola) auricula-Judae, en petites colonies. Je n'en avais vu qu'une seule fois il y a quelques années. Il faut dire qu'il faut y prêter attention pour les voir, elles sont petites et d'une couleur discrète. Elles sont plutôt sur les zones du bois qui ont perdu l'écorce.
Je suis allée voir où j'en avais vu la première fois, sur le très, très vieux sureau, mourant depuis trente ans, mort plusieurs fois mais qui repart toujours. Il n'y en avait pas.
Les taches ou les pointillés blancs sont des traces de sciure, je ne pouvais en enlever davantage sans risquer de les abimer, la chair est fragile et gélatineuse mais elle est d'une couleur bien uniforme.
jeudi 18 décembre 2008
Sambucus chinensis sous la neige
vendredi 12 décembre 2008
Le sureau noir, ses utilisations
La fertilité masculine est en nette diminution en région Ile de France par altération de la quantité et la qualité des spermatozoïdes et on constate aussi une augmentation du la fréquence du cancer du testicule et de la prostate. Les milliers d'herbicides et pesticides pourraient être impliqués dans les bouleversements hormonaux.
Alors pourquoi ne pas se nourrir de façon plus saine et plus respectueuse de l'environnement ? Pourquoi ne pas acheter des fruits aux producteurs locaux qui les ont cultivés de façon naturelle, et pourquoi ne pas panacher, quand la saison s'y prête, avec les fruits que la nature fournit gratuitement, naturellement et sainement ?
mercredi 3 décembre 2008
Le sureau noir, légendes et croyances
Le sureau noir est passionnant et je peux écrire de nombreuses pages sur le sujet mais nous sortons un peu de l'étude botanique. J'ai déjà écrit beaucoup sur mon autre blog et si cet aspect de l'ethnobotanique vous intéresse, allez le voir :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2007/03/17/sureau-noir-légendes-et-croyances.html
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2007/03/17/légendes-suite.html
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2007/03/18/sureau-la-période-sombre.html
http://sureaux.blogspirit.com/legendes/
mardi 2 décembre 2008
Le sureau noir autrefois
lundi 1 décembre 2008
Les ennemis du sureau noir
Aucune atteinte par le mildiou n'est possible à cause de l'acide cyanhydrique.
vendredi 28 novembre 2008
Le sureau noir et les champignons
Le sureau noir et les mammifères
Il les intéresse peu, les carnivores n'en ont rien à faire, les herbivores lui préfèrent les herbes basses et surtout à l'odeur moins forte. Les lapins ne l'attaquent pas. J'ai un terrain envahi d'adorables lapins de garenne qui rongent les écorces de tous les arbres et arbustes que je plante. Je dois protéger tous les troncs par du grillage sauf les sureaux noirs auxquels ils ne touchent pas. Le bétail les délaisse aussi.
Mais il a un amateur fervent, le blaireau. Les buissons de sureaux et d'orties annoncent souvent l'entrée d'un terrier de blaireau. Les blaireaux sont très friands des baies de sureau. Ils en rejettent les graines dans leurs crottes et, comme les oiseaux, en permettent la dissémination. Dans certaines régions on l'appelle l'herbe à blaireau. Il semble que le blaireau étale aussi des couches de feuilles sur le sol de sa tanière, ce qui éloigne les insectes.
mercredi 26 novembre 2008
Le sureau noir et les oiseaux
Le sureau noir est un régal pour plus de 60 espèces d'oiseaux (estimation suisse).
Ils se délectent de ses baies. Ils trouvent des lieux de nidification sur ses fourches souvent horizontales dans un feuillage dense (nids de merles, grives, fauvettes).
Il a, à mon avis, un défaut : son tronc crevassé et souvent oblique facilite trop l'ascension des chats, mais on peut mettre des colliers de protection.
Un lecteur des Quatre Saisons du Jardinage habitant la Nièvre écrit en 1987 : "Le moment de l'année qui rassemble le plus d'oiseaux, c'est la période de maturité des grappes de sureau... Nous avons vu l'arbre envahi par des dizaines d'oiseaux d'espèces différentes qui se toléraient à merveille alors que, l'hiver, elles se chassent pour venir aux mangeoires."
Sittelles et pics trouvent leur pitance dans les anfractuosités de son écorce.
Les fauvettes, qui consomment de nombreux insectes nuisibles, aiment ses fruits.
Et aussi merle, grive, rouge-gorge, rouge-queue... Les merles se régalent des fruits de tous les sureaux quelle qu'en soit la couleur.
Certains passereaux donnent même des fleurs de sureau à leurs oisillons.
mardi 25 novembre 2008
Dernières nouvelles des sureaux sauvages
Parmi les arbres et arbustes à feuillage caduque de nos contrées, le sureau noir est certainement celui qui perd son feuillage le moins longtemps. J'en ai photographié un hier, 24 novembre, sur un terrain en friche d'une zone commerciale à Nemours où j'avais déjà photographié les sureaux en fleurs fin mai http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/05/30/les-sureaux-de-nemours.html
Et voici un sureau, également sauvage, à la même époque, le 25 novembre, devant ma maison l'an dernier :
Ils ne perdront leur feuillage qu'en décembre, pour le récupérer très vite. Celui-ci, sauvage aussi même s'il se trouve devant un rhododendron, débourre déjà le 20 janvier :
Le feuillage ne sera au complet que fin mars.
Sureau noir, autres insectes
lundi 3 novembre 2008
Le sureau noir, lieu de vie
vendredi 31 octobre 2008
Sambucus nigra, rusticité et habitat
jeudi 30 octobre 2008
Sambucus nigra 'Ina'
Je ne vous montrerai pas des photos de tous ces sureaux à but productif, ils sont d'aspect semblable au sureau noir sauvage. Peut-être étant plus productifs sont-ils plus florifères. Mais lorsqu'on voit un sureau sauvage comme celui-ci en début de floraison avec des corymbes encore en boutons, on imagine mal où il serait possible de caser une inflorescence supplémentaire :
En fait, pour l'instant je suis déçue par le comportement de ces sureaux. Ils s'installent très lentement poussent peu du moins au début. J'en ai vu aussi plusieurs dans un jardin botanique, ils étaient aussi chétifs que les miens. Sans doute ont-ils besoin de soins culturaux importants et d'engrais. Le sureau noir sauvage accepte et fleurit dans les terrains pauvres mais c'est une plante nitrophile et plus le terrain sera riche, plus il fleurira. Je pense que l'intérêt de ces sureaux productifs pour le particulier, c'est la taille des fruits, leur goût, la maturation uniforme des fruits sur un même corymbe.
Un de ces sureaux productifs pourtant m'a étonnée. C'est 'Ina'.
De culture facile, ne demandant aucun soin, de croissance rapide, il est beau : un port d'abord très érigé, puis rapidement adouci par la grâce de branches élégamment arquées.
Le 18 mai, corymbes en fleurs et corymbes en boutons :
Le 12 juin, corymbes en fleurs et fruits verts :
Le 27 août, les fruits :
Je vous présente aussi une feuille parce qu'elle présente des folioles doubles à la base et c'est exceptionnel chez les Sambucus nigra.